MÉMOIRE DU SOL

Mémoire du sol est une installation plurielle, une intervention dans l’espace qui relie et donne à voir des formes issues d’un langage cartographique et géométrique.
Les croix au sol, les plans, les tracés et la manipulation d’objet comme la chaine d’arpenteur suggèrent un aller-retour entre les conceptions théoriques et phénoménologiques de l’espace. La discipline de la géographie est ici convoquée pour introduire le terme de discontinuité qui concerne tant des phénomènes physiques que des formes d’occupation au sol ou encore des phénomènes sociaux ou culturels.
Galerie des Beaux-Arts de Nantes-Saint-Nazaire
2019




PEAU
Transformer l’aspect du papier, en dessinant à l’intérieur du support des motifs se soustrayant à la matière. Des zones de transition entre les surfaces peintes, les passages de la Dremel que j’utilise comme un crayon sur la pellicule de papier et le sol resté nu. Les cadres qui me permettent de composer à l’intérieur des compositions supportent la fragilité du support sculpté et indiquent une oeuvre ouverte. À travers une vue à 360 degrés, cette installation picturale ouvre le regard vers l’extérieur.
Bois, papier.
Dimensions variables.


JARDIN LOINTAIN
La sculpture est composée d’une structure en acier posée au sol et d’une chaîne d’arpenteur. En suivant les points invisibles aux extrémités des pieds métalliques, celle-ci dessine un angle droit au milieu de ce qui pourrait être le contour d’un paysage délimité en vue aérienne. Deux images se rejoignent à travers cette composition : d’une part, celle de la sculpture géométrique appartenant au langage de l’espace représenté et faisant référence au tracé du dessin, lui-même replacé dans l’espace. D’autre part, celle de l’espace physique, réel, concret, celui du jardin de nos grands-parents, auquel cet instrument de mesure nous ramène.
Chaîne d’arpenteur, métal.
Dimensions variables.


MODULES
Confronter deux dimensions : l’imaginaire d’une abscisse et d’une ordonnée, se rejoignant dans l’espace intermédiaire du mur et du sol. Utiliser les codes graphiques du plan en deux dimensions dans ma pratique du dessin et les faire évoluer dans l’espace à travers une installation à échelle 1.
En délimitant le mur à la hauteur d’une possible ligne d’horizon, les modules soulevant les contours géométriques de formes en perspectives sont posés au sol.
Métal.
Dimensions variables.



CROIX DE FER
Trois croix sont fixées à la vitre de la galerie et six sont posées au sol. Elles se rejoignent et composent l’espace mais ne désignent pas les même choses. Les croix verticales perdent leur physicalité, de par leur position, et deviennent de simples signes en deux dimensions.
Paradoxalement elles se projettent vers un extérieur, vers un paysage réel. Les croix au sol marquent l’espace par rapport à ce qui les définie : leur poids, leur tridimensionnalité, la lumière qu’elles rejettent. Ce sont des objets sculpturaux, indices d’une physicalité spatiale.
Métal.
Dimensions variables.
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